Rapport de la Réunion du Groupe de Travail sur la Faune Sauvage de l’OMSA – Décembre 2022

Résumé
Le Groupe de travail a relevé que les besoins globaux en matière de santé des populations de faune sauvage en liberté étaient restés en grande partie ignorés par les organisations et les agences internationales. C’est pourquoi l’OMSA a eu l’occasion d’assurer le leadership dans ce domaine.
Le Groupe de travail a discuté des possibilités pour l’OMSA de jouer un rôle de premier plan dans la santé de la faune sauvage, en ligne avec son mandat et sa mission.
L’OMSA pourrait développer des normes et/ou des lignes directrices promouvant la santé et la conservation des animaux sauvages dans un cadre Une seule santé. Les lignes directrices et les normes actuelles de l’OMSA pourraient être réexaminées dans le but d’identifier les possibilités d’apports mutuellement bénéfiques pour la santé des animaux sauvages et domestiques et de prendre en considération les animaux sauvages d’un point de vue environnemental et écologique.
Les possibilités pour l’OMSA de jouer un rôle de premier plan dans les cadres Une seule santé impliquent une meilleure intégration de la santé de la faune sauvage et des écosystèmes dans ses opérations, à l’appui des objectifs du Cadre de l’OMSA en faveur de la santé animale. Les activités spécifiques selon le Cadre en faveur de la santé de la faune sauvage comprennent :
i. L’amélioration de la surveillance et de la notification des maladies de la faune sauvage.
ii. L’amélioration des capacités :
− Renforcer le réseau de Centres collaborateurs pour appuyer les réalisations du Cadre en faveur de la santé de la faune sauvage ;
− Inclure des considérations relatives aux animaux sauvages et l’évaluation des capacités dans le cadre PVS (critères d’évaluation, experts dans les missions, etc.) pour soutenir les pays dans leur évaluation des besoins de la faune sauvage en termes de santé.
iii. L’éducation et la formation :
− Renforcer le réseau de Points focaux pour la faune sauvage ;
− Étendre le réseau de l’OMSA en nouant des partenariats supplémentaires avec des experts de la santé de la faune sauvage ainsi qu’avec les organisations internationales de conservation ;
− Envisager d’inclure l’évaluation du risque pour la chaîne de valeur de la faune sauvage dans les activités de formation et les outils de l’OMSA.