La chlamydiose ovine, aussi connue sous le nom d’avortement enzootique des brebis ou avortement enzootique ovin, est due à la bactérie Chlamydia abortus. Typiquement, l’avortement chlamydien survient dans les 2 ou 3 dernières semaines de gestation, et se manifeste par une mortinatalité et une inflammation placentaire. L’infection peut aussi entrainer la naissance d’agneaux mort-nés à terme ou d’agneaux chétifs qui ne survivent pas plus de 48 heures. Les brebis infectées peuvent également donner naissance à des agneaux en bonne santé. Il n’y a généralement pas de signes avant-coureurs d’avortement ; cependant un changement de comportement de l’animal et un écoulement vulvaire peuvent être observés dans les dernières 48 heures de la gestation. L’avortement chlamydien se produit également chez les caprins, dans les mêmes proportions que chez les ovins, et aussi, moins fréquemment, chez les bovins, les porcs, les chevaux et les ruminants sauvages. Chez les ovins, l’avortement en fin de gestation associé à l’expulsion de membranes fœtales nécrosées est un indice pour le diagnostic. Chez l’humain l’infection peut être contractée à partir de matières utérines infectées ou à partir de cultures du microorganisme en laboratoire manipulées sans précaution ; les manifestations vont d’une infection infraclinique à une maladie aigüe de type grippal. Des cas d’avortement et d’inflammation placentaire dus à C. abortus d’origine ovine/caprine ont été authentifiés chez la femme, ce qui signifie que les femmes enceintes sont particulièrement à risque et ne devraient pas se trouver exposées à des sources d’infection. Des vaccins inactivés et des vaccins vivants ont été signalés comme étant efficaces pour prévenir les avortements et réduire l’excrétion. Ils aident à maitriser la maladie mais ne permettront pas de l’éradiquer.
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